À L.F.
ACROSTICHES…
L’éponge passera sur tes os
Et, huileusement, ce sera de la lumière…
Opaque cependant – pire que la pierre !
Fendre enfin l’âme et y trouver
Etendue sous l’étendard
Rincé de sang,
Rousse, « La Fille Nuit »
Eberluée
*
L’Opus est clos…
Et pourtant tant de caches où la poussière
Oublieuse blesse nos portes entr’ouvertes…
Faucille & Marteau aussi sont tombés,
Eperviers du chaos,
Rapaces de l’Histoire,
Renards en embuscade dans la paille du poulailler, dans le Lit des poules,
Ethnies dévorées de fourmis rouges – mais, les noires sont à se farcir des raviolis
(que tu sais…)
*
L
impide est l’eau qui coule en fontaine
E
ternellement
O
Peille des vieilles gens qui salue/nt tel musicien
F
ervent serviteur de la/sa Belle Amie ;
E
perdu ; é-MU dans la beauté comprise/conquise ;
R
êveur éveillé,
R
age aux dents – de loup - ;
E
puisé pourtant – à en mourir !...
Philippe Baudet, 1993
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Passions
Les F… 93, clampsés ! les F… 93
(Acrostiches et autres…)
Là, las…
É-crevés
Organiques
Font
Epaisses mousses…
Rires de vermine
Émiettée
Et…
Fossoyés
Et
Liés
Livides
Irradiés sous le gazon ; nus comme est nue la pomme,
Nymphe livrée à l’
Ire de la terre
EN JOUR Federico
Fellin
Fini
et ni ni ni
EN JOUR
En joue !
FRÉDÉRIC
Fées… oui des fées se sont couchées sur des
Lits… se sont blotties comme des oiseaux dans leurs
Nids… pour ne plus se relever
sardines à jamais
dans l’enfer de leurs boîtes
à l’envers dans LEUR BOÎTE
Fées… oui ces fées eussent-elles bravé les
Dés… ; eussent-elles dansé avec le hasard si des
Rico… chets ne les avaient décrochés de la VIE à jamais ?...
…Ce beau portemanteau que filma Fellini ;
que Ferré mit en musique
Philippe Baudet, 1993