C’est des assauts feutrés ça se passe en coulisse
Quand des femmes drapées surgissent des abysses
C’est la violence douce avec des mots de lait
Mais la souris qui passe a gueule de matou
C’est froissement, tissu, c’est des frissons d’étoupe
Le regard quoique las la suit noyé de larmes
Le bâillon aux poumons pour étouffer les cris
Le tam-tam régulier fait ses trous dans la peau
Philippe Baudet, 1990