CHANTE L’OR QUI TINTE EN POCHE
(Chanson)
Ô les tendres sœurs des villes
Qui vont par les rues noires
Sous l’œil lâche des édiles :
Sex-shop(s) sur les trottoirs !
Leur amour est en cavale,
En prison, ou en morgue…
Mais leur chair est un pétale
Que tombera la sorgue.
On s’arrache leurs bas noirs
À la criée ! Des vils
Maquignons aux abattoirs,
On les “prend” par des deals.
Leurs maquereaux pleins de morgue,
Leur façade ravalent…
Sous le nez des flics ! Des orgues
“Orgasment” en aval.
…Chante l’or qui tinte en poche :
Il en appelle au silence !
« Chut… »
(Paroles et musique : Philippe Baudet, 3 août 1995)