JE VOUS LAISSE LE MYSTÈRE…
Je vous laisse le mystère et je m’en vais paître.
Désormais je m‘abreuve aux liqueurs qu’on pénètre :
C’est notre “langue” à nous chère amie de mes nuits.
Nous avons le sourire abyssal et le puits,
Pour convertir l’amour en denrée dérisoire…
Le vent que fut ma vie ? Il me reste la poire,
Pour la soif ! Et à vous… ? Que reste-t-il ?, Amour… ?
Dites-le-moi, vous qui lestez votre cœur – lourd,
Du poids de tant d’appas - de vos mots qui se taisent… ;
De votre sexe en feu et qui baise et qui baise…
Muet comme la carpe !
(Philippe Baudet, 2009)