MERDEMORE 16-O CUBE 2 (Melancholia) : Philippe Baudet, 2015-2019

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Merdemore (Melancholia)


Après l'avoir ré-écouté attentivement, voici quelques réflexions : Je n'ai eu mon clavier qu'à la toute fin de 2015, et, pour apprendre à m'en servir, plutôt que de me concentrer sur le (chiant) mode d'emploi, je me suis tout de suite lancé dans des projets, dont celui-ci : Melancholia-Merdemore. Plus tard j'ai complété cela avec des instruments (écrits sur partition). Tout au long du discours musical (discours amoureux ?) on a le clavier conversant avec lesdits instruments. Le morceau est ouvert par le clavier seul (et ses propres possibilités instrumentales déjà) pendant 2 minutes. Arrivent alors les instruments qui reprennent la mélodie (et les accords) de concert avec mon piano électrique (et numérique). Puis tout cela se développe.


Je suis étonné, vu que c'est là l'une des premières compositions que j'ai réalisées ainsi, par la maîtrise du tout. Clavier et instruments glissent l'un sur l'autre, s'enroulent l'un dans l'autre ; ce jusqu'à la fin où là🪐, seul le clavier garde la parole. On ne voit pas la couture. Ni l'artifice. Le clavier (et ses différents sons, timbres) et les instruments se marient parfaitement. Vers le dernier tiers, ma voix intervient qui dit : "Stop", mais un un "Stop" tranquille, sans point d'exclamation (!).