Georges XXL et Menthol, ou encore Lot-et-Garonne, etc., sont des pièces un peu particulières - à technique mixte. Un peu d'orchestration, un peu ou beaucoup d'improvisation avec mes petits doigts sur les "petits claviers" de mon logiciel Cubase, nouvel arrivé dans mon équipement maison.
Cubase... Et ses nombreux synthés et autres...
Ce, afin d'obtenir quelque chose de différent sur le plan sonore - et par conséquent sur le plan de la composition elle-même (ceci entraînant cela, n'est-ce pas) : un je-ne-sais-quoi de sauvage. De barbare. De métallique...
Ou bien de doux. En ce moment, après le tintamarre et les "tambours du Bronx", je m'essaie plutôt à caresser mes pièces dans le sens du poil avec cet outil : Cubase... Qui oui, peut aussi caresser la texture musicale que j'ai auparavant fignolée. Et que je lui demande juste de lécher maintenant. Quand je lui demande de me prêter ses petits claviers bien sûr. Car souvent je me passe carrément de ses services. Souvent je laisse ses manettes dans leur boîte. À reposer…
Mais je ne suis pas quitte pour autant avec "le bruit et la fureur".
Je sens que, d'un moment à l'autre, je vais demander à ce logiciel de m'aider de nouveau à briser "la belle ordonnance".
Car, étant Balance (je ne crois pas trop à l’astrologie, mais je dois reconnaître que mon signe astrologique me va comme un gant, eh !), j'ai un besoin irrépressible d'avoir deux poids sur la balance. Chaque poids sur chacun des plateaux. Tantôt cela penche plutôt sur l'un des côtés, tantôt cela penche plutôt de l'autre côté. Mais, au bout du compte, la balance reste en équilibre. En léger mouvement, de son balancement oscillant. Comme il en va aussi pour une horloge à balancier - au balancement régulier quant à lui ; ou comme pour un pendule... L'équilibre. Équilibre des forces en présence. Le mouvement étant "mouvement", hé ! Par essence mouvant ("é-mouvant" : dans le sens "mise en mouvement"), mobilité. Va-et-vient.
Du moins jusqu'au point d'équilibre.
Un instant immobile peut-être (mais non pas figée à jamais), un instant seulement... cette balance-là est non pas aveugle comme la Justice (dont l'emblème est une balance pourtant), elle ne prend pas parti pour un côté au détriment d'un autre, elle ne tranche pas, ne coupe pas des têtes... elle est en fait comme la mer. Toujours allant et revenant, vagues en avant.
Tant pis si l'on ne comprend à l'instant ce que je veux dire, je n'ai pas le temps de m'expliquer davantage, ici et maintenant, sur ce point. Ce... "travers" ?
Dès mes débuts dans l'audio, en 2012, j'ai été tenté par ce genre d'expérimentation. Mais sans avoir l'équipement ad hoc. J'en étais réduit alors à des expédients. Froisser du papier, tintinnabuler à l'aide de verres ou autres ustensiles de cuisine. De la vaisselle itou. Des couteaux, des fourchettes. Que sais encore. (En sus de mes instruments de base.) Bref. Des bricolages quoi. Bon, ça avait son charme, ma foi. Et cela me poussait à expérimenter avec les moyens du bord. En 2013 et 2014 j'étais même parvenu à quelques résultats intéressants quelques fois - et quelquefois...
Mais depuis que je suis équipé de ce logiciel Cubase, je ne saurais plus faire ce genre de bricolages amenant à produire des sons "divergents".
Cubase, dont je me sers surtout pour transformer ce que j'ai déjà musiqué. Oh transformer à peine.
Ou alors de façon plus décisive.
Voire de tout composer avec cet outil-là, seul (mais, jusqu'à présent du moins, ce n'est que marginal cette façon de procéder - dans mon cas je veux dire).
À l'occasion, j'irai farfouiller dans mes "archives". Je l'ai déjà fait en ce qui concerne l'année 2013 par exemple, mais j'avais alors sorti de mon grenier surtout des pièces pour piano branlo.
J'irai même jusqu'à l'année 2012 : j'ai retrouvé ces jours derniers une petite pièce "branli-branlo"... que j'hésite à vous soumettre ? Hum. Cradi-crado ? Hum.
Oui mais...
Bon, je m'arrête là. ("Brisons là !" comme aurait dit Francis Ponge.)
Philippe Baudet, 2022
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Lien vers : L'empreinte + Thème pour clarinette basset & autres...