Eh non, il ne s'agit pas de faire une variation sur Julie ou la Nouvelle Héloïse, pas plus que sur Les Rêveries du promeneur solitaire, et encore moins sur Du contrat social !
Non.
Vous connaissez bien sûr l'écrivain et le philosophe des Lumières. A n'en pas douter. Hum ?
Mais connaissez-vous le musicien ? Sûrement non ? Hum ?
Oui, oui, c'est le même homme. Ce n'est en aucun cas un homonyme. Non, non.
C'est bien cet homme qui sera, avec Voltaire, Diderot et quelques autres, celui qui soufflera sur certaines braises : oui, oui.
Mais ici, c'est sur une petite pièce de musique de sa création, intitulée : "Air sur trois notes" que pour ma part j'ai soufflé : j'ai réalisé cette variation, en 2018, à l'instar de certaines que je vous ai déjà proposées à l'écoute récemment. (Ma foi, "on" propose ; après chacun fait comme il l'entend : avec ses propres oreilles je veux dire.)
Bon, trois notes ce n'est pas beaucoup me direz-vous. Alors je les ai un peu étoffées - "étouffées" dites-vous ?
Comme pour Rameau et les deux "traditionnels" (catalan et d'Europe Centrale : slovaque peut-être, ou hongrois plutôt ?), je suis parti d'une petite pièce pour flûte à bec.
(Philippe Baudet, 2018)