1991 : L’ANNÉE MOZART, 1791 : LE REQUIEM INACHEVÉ…
En des temps héraldiques où Mozart se fit
Fort d’être l’étendard,
De l’abeille le dard
Dont se piquent les con-
Naisseurs nés dans l’abscons
Château fort obsolète au rictus de sophi-
Smes fort sages et chics
Mastiqués en des chiques
Voire dans le pavot,
Ou l’hostie du dévot !
En ces temps-là donc Dame Musique souffrit,
Au sein de ses ovaires,
Dans son vocabulaire,
D’UN TROU !--------------
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Le destin – téton noir : ô Requiem ! – s’offrit,
Avant Beethoven sourd,
De crever un tambour
Sur ses lèvres létales,
Des pages qui étalent
En lignes des graphiques… d’où la mer s’ouvrit
À ses clapotements
Et ses emportements
- Ces mouvements sonores
Dont la lune s’honore…
Ô l’écumeux crêpe quand le reflux soûl vril-
Le sur un Mozart mort,
Grand corps au goût amer
De chantre interrompu
(*) marquer si possible un silence équivalent au nombre de syllabes tues
Philippe Baudet (22 décembre 1991)